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L'objet de la Compagnie Liberté sur Paroles est de pouvoir être un « théâtre sans domicile fixe ». Pour toutes ses créations, elle se donne l'obligation d'être totalement autonome (dispositif d'une grande légèreté, plan de feux limité ou absent et quatre heures d'installation maximum) et de pouvoir ainsi, armée de ses bagages du moment, s'adapter à des lieux aussi variés que des espaces de théâtre traditionnels mais aussi des gymnases, des salles des fêtes, parfois des cafés, des appartements, des péniches, des médiathèques, des lycées etc. L'ambition première est de pouvoir faciliter la rencontre « impromptue », croiser des publics différents, leur donner une place d' « acteur » dans le processus même du spectacle et d'investir des lieux qui ne sont pas forcément dédiés au théâtre.

Sarah Sarrabezolles

Elle a une formation de comédienne.
Elle a fait l’ENSATT et l’Ecole de Chaillot d'Antoine Vitez. Elle s'est très vite intéressée à la mise en scène, c’est pourquoi elle a été assistante. 
La création de sa première compagnie La Compagnie de la voie lactée   lui a permis de monter des auteurs aussi différents que NF.Simpson, Mishima, Cocteau, Laforgue, J.G.Hessler… et une de ses premières pièces Comme un rêve . 
L’écriture l’a amenée à reprendre des études avec une thèse sur la formation de l’acteur et plus particulièrement sur le CNSAD.
Les enfants l’ont amenée à s’intéresser à la pédagogie.
La pédagogie à enseigner dans un conservatoire.
Le conservatoire et son public à reconsidérer le théâtre et sa place parmi nous dans la ville et à explorer des chemins de traverse avec la Nuit juste avant les forêts, Horvath dans tous ses Etats et aujourd'hui Manger Etre mangé, 1° épisode : amuse-bouches.

Lui a fait ses premiers pas avec Laurent Terzieff et Mrozek, Murray Schisgall et Ronald Harwood. Parmi les nombreuses routes suivies, il y eu aussi Hermann Hesse avec Laurent Gutmann, Tchekhov, Jules Laforgue avec son « Hamlet » et l’écriture baroque de Jean Audureau avec Jean-Louis Thamin. Il a continué à voyager avec Maurice Maeterlinck et la fantaisie d’Alfredo Arias, jusqu’à se poser quelques temps à la Comédie Française grâce à Alexander Lang et « Nathan le Sage » .

Les Bouffes du Nord l'ont accueilli avec Racine et le travail de troupe de Declan Donnellan qu'il retrouve pour un nouveau voyage avec l'Ubu Roi de Jarry. Mais il a croisé aussi Martin Crimp avec Sylvain Maurice et a eu d'autres belles aventures théâtrales et cinématographiques... 
C'est avec la Nuit juste avant les forêts qu'il rejoint Sarah Sarrabezolles. Ils créent ensuite leur compagnie pour produire Horvath dans tous ses Etats et Manger Etre mangé, 1° épisode : amuse-bouches. (Vous pouvez cliquer sur la photo)

Vincent de Boüard

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